Affiliation:
1. Médecins Sans Frontières (MSF), Conakry, Guinée
2. Médecins Sans Frontières, Luxembourg Operational Research (LuxOR) unit, Luxembourg City, Luxembourg
3. MSF, South African Medical Unit (SAMU), Le Cap, Afrique du Sud
4. Hôpital National de Donka, Conakry, Guinée
5. Programme National de Lutte contre le VIH et les Hépatites (PNLSH), Conakry, Guinée
Abstract
CONTEXTE : Une unité soutenue par Médecins Sans Frontières (MSF) qui prend en charge les patients avec un VIH avancé à l’Hôpital National de Donka, Conakry, Guinée.OBJECTIF : Déterminer les facteurs
liés à la survenue du décès chez les patients hospitalisés dans l’unité entre 2017 et 2021.SCHÉMA : Ceci est une analyse rétrospective de données de routine des patients hospitalisés pour le VIH avancé.RÉSULTATS :
Au total, 3,718 patients étaient inclus, d’âge médian de 40 ans (IQR 33–51), dont 2,241 (60,3%) femmes. Le taux de moyen de décès était de 33,6% (n = 1,240). Il était passé de 40% en 2017 à 29% en 2021, sans être
statistiquement significatif. La période la plus à risque de décès était les 25 premiers jours d’hospitalisation. Chez ces patients décédés, la TB (43,8%) et la toxoplasmose (11,4%) étaient les diagnostics les plus fréquents.
Après analyse multivariée par régression de Cox, les facteurs associés au décès étaient un âge compris entre 25–49 ans (hazard ratio ajusté [HRa] 1,60 ; P = 0,002) ou 50 ans (HRa 1,80 ; P < 0,001),
la présence de signes respiratoires (HRa 1,23 ; P = 0,001) ou abdominaux (HRa 1,26 ; P < 0,001) et une réadmission (HRa 0,54 ; P < 0,001).CONCLUSION : Les patients âgés de 25–49 ans, ou plus, ou présentant des
signes respiratoires ou abdominaux requièrent une surveillance accrue car ils sont les plus à risque de décéder de la maladie, surtout pendant les 25 premiers jours d’hospitalisation.
Publisher
International Union Against Tuberculosis and Lung Disease
Subject
Public Health, Environmental and Occupational Health,Health Policy